Les pieds de tomates - test permaculture 2015

Cette année, j'ai voulu testé différentes méthodes pour améliorer ma culture potagère...
Dans ce sac, il y a donc : du terreau. Mais contrairement aux années précédentes, pas seulement.
Dans l'hiver, pendant que la terre était au repos, j'ai mélangé au terreau, très surement appauvri, des déchets végétaux de cuisine et beaucoup de litière de copeaux de bois de Pitch, mon petit cochon d'Inde de bientôt 7 ans. En voilà un exemple de micro-écosystème permaculturel : Pitch souille sa litière que je récupère pour mon potager dont je récupère des feuilles et des aromates pour la nourrir. La boucle est bouclée ;)
Pourquoi des copeaux de bois ? Non seulement parce qu'étant très absorbants, ils retiennent mieux l'eau, mais en plus, ils vont enrichir la terre vu qu'il s'agit de la litière souillée que je retire lorsque je nettoie la cage de Pitch.

Autre test de l'hiver qui s'est révélé concluant : j'ai aussi couvert la surface de mon sac d'un tapis de mousse acheté chez un fleuriste, pour atténuer l'évaporation de l'eau. Sans plant en place, j'arrosais l'hiver tous les mois et la terre était toujours humide en profondeur. J'ai donc gardé mes tapis de mousse, même grillés, sur l'ensemble de mes sacs. Et en plein mois de mai, j'apprécie de ne plus avoir à arroser tous les jours, même mes fraisiers en gouttière !

Juste avant de planter mes pieds de tomates, j'ai aussi ajouté à la surface de la terre, sur les conseils d'une collègue, qui "potage" sur son balcon, du fumier de cheval composté. Cela faisait quelques années que je lisais qu'ajouter du fumier de cheval à sa terre, permet de bien l'enrichir avant de faire son potager, mais j'avais toujours pensé que cela avait une odeur. Autant je le conçois facilement dans un jardin, mais dans mon salon, impossible !
Jusqu'à ce que ma collègue éclate de rire en m'expliquant qu'étant complètement composté, le fumier de cheval vendu en jardinerie, ne sent pas et j'ai pu le vérifier. 
A la bonheur !

Par la suite, après avoir participé à un cours de jardinage bio de Gilbert à Mouscron, j'ai appris aussi que le jardin, selon la permaculture, est à considérer comme un compost grandeur nature. En bref, tout ce qui pousse sur place doit retourner à la terre pour lui rendre l'énergie et les nutriments qu'elle a donné aux plants pour pousser (branches et tiges à tailler, fruits gâtés, "mauvaises herbes",...). J'ai trouvé ça très intéressant et ingénieux mais en voyant les drosophiles et autres mouches dans le jardin dans les zones où il y a le plus de déchets végétaux, j'ai réalisé que ce ne serait pas aussi simple en appartement...

Sur ces bons conseils, j'ai commencé par récupérer juste les tiges de tomates trop envahissantes pour les réduire en menus morceaux et les mettre directement à la surface du sac de culture. Etant réticente à l'idée d'être envahie de petites mouches, j'ai préféré commencer "petit".
Et pour aider à la transformation de ces résidus de tomates en compost, j'ai ajouté quelques vers de terre de mon vermicomposteur directement dans le sac. Ils se sont bien vite précipité à l'abris sous terre... Et bien pour l'instant, cela fait trois fois que "j'étoffe" mon tapis de feuilles de tomates, et je n'ai pas d'invasion de drosophiles et autres mouches autour. Ça commence bien ;)

Commentaires

  1. Comme quoi on peut faire de la permaculture, même sur une très petite surface. Et ça marche, tes plants de tomate sont impressionnants!

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    1. Même tard... Merci Cécile pour ton gentil commentaire. Le bon compost maison aide beaucoup en ce moment je remarque aussi. Et toi, ton jardin, comment se porte-t-il ?

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