Le potager d'intérieur 2014... Réussites, échecs, questions et recherches...

Je réalisais qu'en 2014 je n'avais pas rédigé d'aticle sur mon potager d'appartement. Maintenant que j'ai pris un peu plus de recul sur les satisfactions et les déceptions de l'année, que j'ai compris de nouvelles choses aussi par mes lectures et visionnages de films, voici le récap' du potager d'intérieur 2014 :

Déjà, pourquoi je cherche à faire mon potager dans mon appartement ?
-parce que j'ai toujours aimé les plantes, les jardins, m'en occuper et créer cet univers plein de vie et de beauté autour de moi
-parce que je ne suis pas satisfaite du goût des produits que je trouve même sur le marché, après avoir comparé avec celui de fruits ou légumes récoltés au jardin
-pour retrouver une meilleure qualité nutritionnelle dans des fruits et légumes produits à la maison sans insecticide, pesticide et autre produit issu de la pétrochimie.


Voilà dans un premier temps à quoi ressemblait mon bord de fenêtre à l'intérieur du salon début juin :
De gauche à droite : 
-des fraisiers de un à deux ans en gouttière, fixés en extérieur sur la fenêtre pour la colonne de gauche (la fenêtre est restée ouverte toute la saison!), 
-un rosier de banks lutea en pot, qui n'a pas fleuri. Il faut dire qu'à mon retour de l'Inde, j'ai eu beaucoup de mal déjà à le faire repartir..
- un gros pot avec trois pieds de tomates dont tomates Ananas (semis à la maison), tomates Rose de Berne (plan acheté) et tomates cerise noires (semis à la maison depuis des semences kokopelli, transmises par la bloggueuse Atalanta que je profite de remercier encore), accompagnés de dahlias, et d'un pied de violette
- persil à gogo pour mes cochons d'Inde, gauras et dalhias
- persil encore et pied de courgettes de jardinerie
- basilic de quelques années, gauras encore (je suis fan..) et dalhias
- pot de lavande, un cadeau tout tendre
- les deux pots en bas à droite : 8 framboisiers remontants achetés l'an passé, et dahlia.

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Et dans la chambre : un pied de concombre Rockker F1 acheté en jardinerie. J'aurais bien pris autre chose que du "F1" mais il n'y avait aucun choix.
En apparence, un bien joli pied de concombre aux belles feuilles larges et poilues ! J'aimais beaucoup le contraste entre ses grosses feuilles et l'asparagus en dessous aux feuilles si fines.. Mais finalement, bien qu'il ait très vite et bien poussé, très vite couvert de petits concombres, j'en été vraiment ra-vie, l'oïdium l'a complètement affaibli avant de pouvoir manger un deuxième concombre.. Mon grand enthousiasme a été donc vite déçu.. En revanche les petits concombres encore sains mais qui ne pousseraient pas, ont servi de repas aux cochons d'Inde, qui eux, en ont été friands ! 
Je savais que les plants de type F1 étaient stériles, mais c'est en regardant le film de Coline Sereau cette semaine, Solutions locales pour un désordre global, que j'ai appris que les plants de type F1 sont beaucoup moins robustes que des variétés anciennes, notamment dans le but d'encourager à la consommation d'insecticides et autres produits pétrochimiques, pour une récolte... bien moindre qu'avec des plants de variétés anciennes, bien sûr... Dommage que la jardinerie ne vendait que des plants F1... L'an prochain, enfin cette année, je ferais mieux d'acheter des semences de variétés anciennes et robuste si je souhaite réessayer...

Les tomates n'ont pas beaucoup donné de fruits mais ils étaient vraiment excellents !... Et plus nombreux que l'an passé ! Et sans maladie. Jusqu'à l'arrivée des aleurodes que je n'ai pas réussi à maîtriser... Une vraie plaie !
L'autre nouvel essai de cette année, c'étaient les courgettes ! J'ai eu beaucoup de fleurs mais j'étais déçue car elles mouraient les unes après les autres juste après s'être ouvertes le temps d'une journée. Je ne sais pas pourquoi. Même après m'être mise à "faire l'abeille" avec mon pinceau d'aquarelle pour la pollinisation,en pensant que c'était par manque d'abeilles pour polliniser les fleurs qu'elles ne fructifiaient pas. J'ai aussi observé l'arrivée de jolies petites courgettes mais elle n'ont pas dépassé les 10 cm de long.  Je pense que la terre n'était vraiment pas assez riche pour faire fructifier un pied de courgettes, très gourmand d'après mes lectures.
Je suppose que c'est ce plant que j'ai acheté, qui avait les aleurodes qui ont infesté tout le potager car c'est le premier plant qui a été infesté. Je n'ai pas réussi à m'en débarrasser. Malgré les pulvérisations répétées de purin d'ortie, de consoude, les douches dans la baignoire,... Et puis finalement les aleurodes ont eu raison de mon pied de courgettes et d'autres plantes.. Quant aux maladies, je suis preneuse de conseils car j'ai vraiment eu l'impression cette année de gérer bien davantage les pathologies des plantes, que les arrosages et les récoltes...




Quant aux framboisiers, photo prise début juin, j'ai fait un test pour comparer avec l'an passé. L'an dernier, ils étaient juste derrière la fenêtre et les feuilles grillaient. Les bouquets de fruits grillaient avant même d'être garnis de fruits murs.. Alors cette année, je les ai décalés de 50 cm à 1 mètre. Cette année ils ont été magnifiques au niveau du feuillage, ils otn bien poussé. Je devais même les couper (= cochon d'inde heureux !) et les tuteurer. Mais pas un seul bouquet floral... Enigme. Le terreau (spécial potager) était de cette année. Ils ont eu quelques granulés d'engrais. Ils ont été plein soleil, puis à l'ombre des pieds de tomates que j'ai déplacés, pour les mettre en extérieur, fenêtre bloquée en position ouverte toute la belle saison. Si vous avez des suggestions, je suis preneuse.
N'empêche, je râle après les maladies de mon potager.. Mais qu'est-ce que j'étais bien dans mon fauteuil, totalement entourée de plantes potagères... Au coeur de Paris !
Malgré tous ces tracas, c'était vraiment beau dans l'appartement à la belle saison cette année. Où que j'étais installée dans le séjour, j'étais entourée de plantes, tropicales, potagères, d'intérieur,... C'était vraiment sublime. A l'image de cette photo ci-après, avec cette belle orchidée qui a refleuri cette année pendant presque six mois.. Un vrai cadeau de la Nature..





Après les attaques répétées des aleurodes l'été ce sont les pucerons qui ont achevé le reste de plantes en novembre. A tel point que cet hiver il ne reste plus rien... Là au mois de janvier, il ne reste plus qu'un pied de framboisier sur les huit. Mis à part les pieds de tomates que j'ai retirés moi-même à la fin de la saison, la quinzaine de fraisiers, les courgettes, le basilic, le persil, la sauge, les courgettes, les dahlias, les gauras, ont été saccagés par les insectes. Puis ce qui restait des fraisiers a grillé au début de l'hiver, sans que j'en comprenne le pourquoi...

Néanmoins, après avoir vu le film de Coline Serreau, j'ai appris de nouvelles choses :
-la terre n'est pas seulement un support pour nos plantes. L'idée n'est pas de nourrir les plantes mais la terre qui va nourrir ensuite les plantes. Déjà il y a quelques années, une amie d'enfance m'avait conseillé d'installer un lombricomposteur chez moi afin de faire mon propre compost et "boucler la boucle" afin de nourrir la terre et disposer du compost et de l'engrais liquide produit par les vers. A l'époque j'avais trois cochons d'Inde et la concurrence aurait été bien trop rude. Elles mangeaient tous les déchets verts de cuisine (presque) ainsi que ceux du potager (sauf fleurs, éléments malades et à épines évidemment). Aujourd'hui il me reste ma première louloutte, ma Pitchoune, qui va sur ses sept ans... Alors je commence à sérieusement envisager la question. Et vous, quel est votre avis sur le lombricomposteur ? Quelle en est votre expérience ?
- De plus pour que la terre des bacs soit vivante, il est bon d'y incorporer des végétaux qui vont se décomposer et ainsi favoriser la vie dans le sol.. Cela doit bien pouvoir se reproduire en pot j'imagine. Je teste en ce moment avec un peu foin que Pitch gaspille et les peaux de mes kiwis du petit déjeuner vu que les bacs sont vides de plantes.
-au lieu d'acheter des plants en jardinerie, dont on ne sait qu'une fois installés à la maison qu'ils devaient porter quelques oeufs d'insectes ravageurs, mieux vaut acheter des semences de plantes anciennes et faire ses semis soi-même.

Il y a encore quelques jours, je me questionnais sur le fait de refaire un potager ou pas cette année. Je réalise des essais tous les ans depuis 2010 dans mon appartement, qui s'améliorent tous les ans et m'apprennent tout autant. Mais là, j'ai trouvé rude de vraiment tout perdre. Même si cela s'est déjà produit auparavant. Je n'ai pas trouvé de solution naturelle pour vraiment éradiquer les aleurodes et les pucerons. Après, quelqu'un me connaissant bien, m'a dit que je recommencerais surement, car j'aime trop les plantes, m'en occuper, les voir pousser,... et les grignoter aussi ! Ah ! C'est bien vrai ! Mais j'aimerais tellement moins faire d'erreurs.


Commentaires

  1. Je compatis, c'est dur de ne pas arriver à soigner nos plantes ! C'était un bien beau potager en tout cas ! Mon cassis a été ravagé par l'oidium, j'ai dû couper énormément, j'espère qu'il reprendra... En intérieur, j'ai envie de me lancer dans les champignons cette année !

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    1. Merci Agothtale pour ta compassion :) Ah du cassis, que c'est bon ! Tu as pu en manger un peu avant de devoir tout couper ? Ah, les champignons, la belle idée, j'ai vu ça cet après-midi sur le blog reptily-family de Rodolphe Grosléziat, je suis très intriguée :)

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  2. Quelle magnifique expérience, malgré les déceptions. Je n'ai pas assez de place pour faire la même chose, et j'avoue ne pas être très douée avec les plantes, en plus du fait que mon chat adore les manger. Mais c'est vraiment superbe, et bien tentant, j'attends avec impatience les récits autour de l'évolution du potager 2015... Car je ne doute pas qu'il y en aura un :-)

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    1. Merci beaucoup Florence pour ton gentil commentaire. Si potager 2015 il y a, et il y a de fortes chances, sur, tu en auras des nouvelles ici :) à bientôt

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  3. Tenir un potager n'est pas de tout repos, et le faire en intérieur apporte de contraintes supplémentaires ! Je te dis bravo et surtout ne baisse pas les bras, c'est tellement gratifiant de voir pousser ses plantes et de déguster sa production...
    Iza

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    1. Merci beaucoup Iza :) C'est vrai que c'est très gratifiant, oui ! J'ai repensé à une phrase que j'ai lue quelque part dans les méandres du métro souterrain un jour, en lisant ton commentaire... En gros ça disait que quand on est prêt à abandonner, il est bon alors de se souvenir de pourquoi on a commencé. Et c'est déjà pour le plaisir de s'occuper des plantes et les observer, les déguster, oui, et pour le plaisir des yeux qu'elles offrent dans l'appartement ! Merci Iza :)

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  4. Ahhhh... La petite jungle intérieure d'Anne est de retour, quel bonheur!
    Tu te débrouilles drôlement bien en tout cas, même si les maladies sont pénibles, dis-toi qu'en extérieur, les limaces sont un vrai fléau en région parisienne.
    Au plaisir d'une prochaine rencontre échange de graines au printemps, ou tambouillage ou... les deux. A bientôt Anne.

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    1. Bonjour Atalanta, je m'aperçois aujourd'hui que je ne t'avais pas répondu ! J'en suis désolée. Les limaces, dis-tu ? J'en ai maintenant dans mon petit potager endormi, si si ! Je ne sais pas comment elles ont monté les étages, mais elles sont bien là ;) Je ferai bien de l'échange de graines avec toi, mais je n'ai pas grand chose, justement je pensais en acheter chez kokopelli :) et toi, les ateliers cosmétiques, comment ça se passe ? A bientôt Cécile !

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  5. Bonjour, pour une fois je réagis à un article et çà me donne l'occasion de te dire que j'apprécie ton blog et ta façon de partager tes passions et tes essais. Je ne connais pas la lombriculture, mais de fabriquer si tu le peux ton propre compost. Les terreaux sont de qualités diverses et parfois très pauvres en éléments nutritifs, je trouve que le mieux, si c'est possible, est de les mélanger à de la terre, de l'humus naturel qui contient ces fameux éléments nutritifs dont la plante a besoin ; le compost remplace l'engrais, il est très puissant et ne doit pas être utilisé pur, il brûle les racines. Ensuite il y a des trucs à connaître, comme les bonnes associations de cultures : certaines plantes n'aiment pas pousser à côté de telle autre (je parle des légumes), et d'autres servent naturellement de répulsif aux prédateurs de certaines autres. C'est pour çà aussi que les jardiniers associent les légumes aux fleurs répulsives dans leurs parterres. Je pense que les blogs de passionnés de jardinage bio peuvent t'aider. Certaines plantations vont juste servir à rebuter les prédateurs, et d'autres à attirer les pollinisateurs. Mais j'imagine qu'en appartement, il ne faut pas se tromper dans ses choix car forcément, ils sont plus limités. Si ta jardinerie te vend des plantes malsaines, il vaut mieux en changer. Et si tu fais tes semis, pourquoi ne pas acheter à de fabuleuses associations telle que kokopelli, qui se sont donné pour mission de préserver le patrimoine et de mettre à disposition de tous des semences libres de droit et dont on peut recueillir les graines, les semer à volonté, leur envoyer pour les échanger, etc. J'admire beaucoup leur action et on ne peut que les en remercier. Il y a aussi des associations qui permettent d'échanger des infos, conseils, semences, boutures... peut-être une piste à explorer. Concernant tes framboisiers, je ne suis pas sûre qu'ils soient morts, certaines plantes démarrent très tardivement et on aurait tort de les arracher, il faut juste leur laisser le temps, c'est le cas chez moi de la verveine citronnelle (odeur délicieuse, et tisanes succulentes, répulsif anti-moustiques également). J'espère t'avoir apporté quelques idées qui te permettront de profiter davantage de ton petit jardin parisien. A bientôt sur ton blog.

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    1. Bonjour Etoile filante. Désolé pour le grand retard de ma réponse et merci beaucoup pour ton gentil commentaire, très riche en infos !
      En effet, j'ai bien l'intention de commander des graines Kokopelli cette année. J'ai même trouvé une boutique dans Paris où en acheter. Première piste ;)
      Pour ce qui est du compost, j'ai reçu il y a deux semaines mon lombricomposteur Ecoworms. Je l'ai mis en route, je vais voir au quotidien comment ça se passe et comment se crée le vermicompost ! Mais ça commence bien, en deux semaines, les petits vers ont déjà bien bossé. Je ferai un article sur mon blog à ce sujet. Oui, les cultures associées ! J'ai un bouquin sur le sujet mais j'associais plutôt les légumes entre eux que les fleurs. Quoique, j'ai bien fait des erreurs avec des capucines, tu me diras il y a quelques années ;) Pour ce qui est des framboisiers, je n'en ai gardé qu'un pot sur les deux, je verrai bien s'il y a de la reprise au printemps. A bientôt !

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  6. Bonjour,
    Je viens d'arriver sur ton blog en recherchant une recette de crème hydratante pour le visage, et je tombe sur ton sujet du jardin en appartement ! Et j'ai tout de suite envie de réagir, même si ton post date un peu ;)
    Vu de loin par rapport à tes soucis avec les framboisiers (en effet, plutôt plante de mi-ombre) et puis les ravageurs, je pense que ton substrat était trop riche (les plantes font trop de sève donc pucerons) et avec trop d'engrais. Si tu peux couper ton terreau avec de la terre, ce serait bien. Je sais qu'on ne peut pas comparer plantes d'intérieur en pot avec plants de légumes, mais cela fait 1 an à peu près que je n'ai plus donné d'engrais à mes plantes en pot (juste de l'eau), et elles ne se sont jamais aussi bien portées !
    Pour les courgettes, les pieds font deux fleurs, les mâle et les femelles. Les fleurs femelles font typiquement les petites courgettes telles que tu les décris, mais si elles ne sont pas fécondées par les fleurs mâles, elles pourrissent. Ce n'est donc pas un problème d'engrais. Et puis, tu réussira mieux avec des "vraies" courgettes non hybrides, mais ça tu le sais déjà.
    Penser aussi à la taille des pots, ou mieux, choisir des plantes adaptées à la culture en pot (il y a des variétés d'aubergine par exemple, comme la "ronde à oeuf" qui donne bien en pot, j'ai aussi eu une belle récolte de poivrons en pot l'année dernière).
    Si les plantes sont stressées, elles deviennent sensibles aux maladies et aux parasites, et à force d'entendre toujours dire qu'elles ont besoin d'engrais, ben on les gave et cela fait l'effet contraire à celui souhaité. Cela dit bravo pour ta persévérence !
    Sandrine

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  7. Le bord de fenêtre à l'intérieur du salon, je l'adore!

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  8. Ce potager d'intérieur est impressionnant ! Avez vous besoin d'une aspiration centralisée ^pour éviter les odeurs dans votre intérieur ?

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    1. Merci Gabrielle !
      J'ai surtout besoin d'un humidificateur vraiment efficace pour remonter l'humidité de 20 à 50% dans mon appartement ! Je touche du bois, je n'ai aucun problème d'odeur avec mes plantes.

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